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La Confrérie chante et écrit


LA CONFRERIE DU CLOS DE CLAMART CHANTE ET ECRIT !


1) LES CHANSONS DE LA CONFRERIE:

Crées par Daniel CHERRIER (musique et paroles)

Le seul but de la publication de ces chansons est de rendre hommage à leurs auteurs et leurs interprètes.

LES CHANSONS


A CLAMART, LE VIGNOBLE

LE BON VIN DE CLAMART

A LA SANTE DES VIGNERONS

ON A TOUS UN GRAIN

LA MISE EN BOUTEILLE

JOYEUX CONFRERES VIGNERONS

Musiques extraites de la cassettes La Confrérie du Clos de Clamart chante !
réalisée par Daniel CHERRIER, Bernard JACOB, Vincent de LUCA, enregistré par SOPHIE PRODUCTION, à Bièvre.



A CLAMART, LE VIGNOBLE 

A Clamart, le vignoble,

( Le vin a ses notables)    bis
A Clamart, le vin noble (
Reviendra sur nos tables. )

Le retour aux sources,
Quand il s'agit de vin,
Ce n'est pas de l'eau douce
Mais du jus de raisin.

Le raisin dans les fûts,
Fut transformé en vin,
Un vin du meilleur cru
En bouteille il devint.

Quelques chevaliers
Armés d'une pipette,
Partirent guerroyer
Pour que l'on chante dans les guinguettes.

Chevaliers du sarment
Notables de la ville,
Vous qui prêtez serment
Pour que la récolte soit digne.

Chevaliers du clos de la ville,
Le bonheur est dans vos mains,
Plantez, taillez la vigne
Que l'on ait du bon vin demain.

Texte et Musique de Daniel CHERRIER

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LE BON VIN DE CLAMART


A Clamart, à Clamart
Il y a du bon vin,
A Clamart, à Clamart
Du bon vin de nos raisins

Sur le chemin des vignes
Les grains ont mûri,
Dans les chais de la ville,
Le vin a vieilli.

Buvons, on vous invite!
Le Vin est tiré
Mais attention pas trop vite!
Il faut le déguster

A Bacchus tout le mérite
De ce bon bouillon!
Buvons, ça facilite
L'élocution

texte et musique de
DANIEL CHERRIER
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A LA SANTE DES VIGNERONS

(Refrain)
Buvons, buvons,
Goûtons voir ce vin de fête
Buvons, buvons,
A la santé des vignerons!

Le clos de Clamart,
Le clos de Clamart,
Goûtons, goûtons voir,
Goûtons, goûtons voir,
Ce petit vin charmant!

Sans aucune manière,
Sans aucune manière,
Versons dans nos verres,
Versons dans nos verres,
Ce vin qui nous est cher!

Pour continuer l'histoire,
Pour continuer l'histoire,
De notre beau terroir,
De notre beau terroir,
Prenons soin de nos vignes,
Pour qu'enfin on puisse boire:

(dernier refrain)
Le bon, le bon,
Oui, le bon vin de Clamart
Buvons, buvons,
A la santé des vignerons

Daniel CHERRIER
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ON A TOUS UN GRAIN

Refrain

On a tous un grain
Sous nos coiffes, on rit,
On a tous un grain,
Dans la Confrérie

I

Un grain de raisin,
Que l'on garde dans la main,
Un grain de raisin,
Que l'on donne à son voisin.

Un grain de raisin
Que l'on croque avec envie,
Cela fait un grain de moins,
Et puis tantpis pour le vin !

II

Un grain de raisin,
Contre un grain de sympathie,
C'est du troc de sarrasin,
Mai c'est comme ça entre amis !

Un grain de raisin,
Contre un grain de folie,
Un grain de raisin,
t tout le monde est gentil !


LA MISE EN BOUTEILLE

Comme dit le dicton
Quand le vin est tiré
Ami, Il faut le boire
Alors buvons, buvons

REFRAIN
Et sans trop nous presser,
Ami goûtons pour voir
Le vin de nos contrées,
Le grand Clos de Clamart

Lorsque vient la froidure
et qu'au coeur des tonneaux
le vin s'est fait plus pus,
lorsqu'il est vin nouveau,

Quand le vin de Clamart
prend sa robe vermeil
Vite, que l'on démarre
La grande mise en bouteille

Notre maître de chais
A pris la décision:
Notre vin est très bon,
Il est beau et parfait

Alors, oui, dans la joie
de la mise en bouteilles,
Je verse, et puis je bois
Le bon jus de la treille.

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JOYEUX CONFRERES VIGNERONS

Joyeux confrères vignerons (bis)
Marchons d'un pas lent soyons dignes (bis)
C'est notre vin que nous chantons (bis)
Nos voix résonnent dans nos vignes.(bis)

Clos de Clamart ou clos Franquet (bis)
Notre vin rare a du bouquet (bis)
Clos de Clamart ou clos Franquet (bis)
Il faut le boire et bien l'aimer. (bis)

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2) LES POEMES DE LA CONFRERIE :


Au bon vin de Clamart

Il est de par chez nous au bon pays de France
Des noms qui fleurent bon, des noms évocateurs
Qui chantent dans nos âmes et appellent les fragances
Des noms de souvenirs, aux beaux accents charmeurs.

Je veux chanter ce jour, un nom cher à mon cœur,
Un nom qui me séduit, un nom qui m'est si cher,
Que de l' entendre dire, mon âme, pauvre hère,
Vagabonde, furète et chante de bonheur

Je pourrais faire l'appel de saints si renommés,
Que leurs noms ont conquis toute l'humanité
St Julien, Ste Maure, St Estève et Paulin,
St Nectaire, St Pourçain, Emilion, Marcelin

Litanie si goûteuse que rien que d'en parier
A la bouche me viens l'eau de la satiété
On rie peut oublier, dans ces noms si jolis,
Les grands vins de Bourgogne, du sillon rhodanien,
D'Alsace, du Jura, du pays ligérien.

Mais quoique l'on en dise, et quoi que l'on en pense,
Mon coeur et mes papilles, ma gorge et mon palais,
Pour jamais sont séduits par les vins d' Ile-de-France,
Aux charmes si piquants qu'on n' les oublit jamais.

Ces vins trop peu connus, un moment oubliés,
Qui depuis quelques temps se révoltent et renaissent,
Guinguet ou piccolo, dont les saveurs laissent
Et la gorge apaisée et le palais comblé.

Et parmi tout ceux-là, où le plaisir est grand,
C'est au vin de Clamart que je dédie ces vers,
En pensant à la rime, et mon bras se levant
Vers la dive bouteille je tend enfin mon verre.

La robe chatoyante aux reflets d'ambre sombre,
De l'œil de perdrix, emprisonne les tons.
Non jamais aucun vin ne pourra faire de l'ombre,
A ce vin chaleureux, gouleyant et bien rond.

Issus de nos jardins, cultivé de nos mains,
Sémillon, Chasselas, noir Muscat et Bacco,
Entre autres doux cépages, entrent dans ce bon vin
Qui est fait d'amitié, de savoir, de repos.

Et puis quand on partage avec quelques amis
Ce délice de Bacchus, ce nectar dionysien,
On discute, on plaisante, on boit, on chante, on rit
En dégustant ensemble ce vin grand parisien.

Amis, faites comme moi, buvez pour le plaisir
Un verre, ou deux, ou trois, au diable l' avarice,
Pourvu que de Clamart on ai ce qu'on désire.
Boire pour le plaisir ne fut jamais un vice.


DESHELLE

La tirade du centurion ivre

Oh ! Rhum ! Unique objet de mon enivrement !
Te vénérer toujours, je t'en fais le serment.
Depuis combien de siècles, je te dois de survivre ?
...Même si aujourd'hui, je me sens un peu ivre...
A mes lèvres avides, j'offre un calice d'or.
Et goulûment, je crie: "J'en veux encore...encor !..."

Je ne peux oublier celui qui fut mon maître.
Ce dieu aimé...honni ! Sans qui je n'eus pu être...
Néron, cruel despote, ce tyran qui fit peur
Dont les récits d'antan relatent les ardeurs.
Jalousement, je garde, pressent en ma mémoire
Le souvenir du jour, où, forcé, je dû boire
Ce breuvage insidieux qu'alors, il m'a versé
Pour exciter mes sens, ou bien me trucider.
Personne ne saura par quel maléfice
Personne, par jeu, cachant quelque malice,
Ma coupe fut remplie d'un nectar merveilleux,
Un vrai cadeau du ciel, à faire pâmer les dieux.
A prononcer ton nom, c'est comme une musique.
Oh ! Rhum ! Ensoleillé !... Tu viens de Martinique.

...Mais, que m'arrive-t'il ? Ah ! Je perds la raison !
Oh ! Rhum ! Je te maudis, car c'est toi le poison !
Plus jamais, je le jure, ton horrible piquette
Coulera dans ma bouche, en chavirant ma tête !
Non ! Je ne puis mourir. Cet injuste destin
Serait vraiment indigne d'un officier Romain !
Allons ! Vite ! Manants ! Il me faut que l'on trotte,
Que dis-je, que l'on galope, pour quérir l'antidote...

Or, on cherche bien loin, ce qui est la tout près,
A portée de la main et même encore tout frais.
Que m'importe la gloire, si j'éprouve un bien être,
Grâce, AU VIN DE CLAMART, je peux enfin renaître.

OLMETA.


Musicien de nos soirées festives

Bernard JACOB

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